École en ligne

Je cite des personnes décédées

L'autre jour, je discutais avec un ami des répliques célèbres de films. Il m'a dit que l'un de ses films préférés était Le Sixième Sens, avec Bruce Willis, et que sa réplique préférée était celle de Cole, un enfant de 9 ans joué par Haley Joel Osment, qui dit : « Je vois des morts. »

Je lui ai répondu : « C'est drôle. Moi, je cite des personnes décédées. » Il m'a regardé d'un air étrange. Il a ri. Nous sommes tous deux conférenciers et nous utilisons souvent des citations motivantes pour souligner nos propos. Je lui ai raconté l'histoire d'une cliente qui trouvait l'une de mes citations dépassée. Elle m'a dit : « Personne ne sait à qui vous faites référence », même si j'avais précisé au préalable que la plupart des auditeurs ne reconnaîtraient pas l'acteur que j'allais citer, mais que ses propos restaient pertinents.

J'aurais pu citer mon père, ma mère, mon mentor Bernie, le 23 premier ministre du Québec René Lévesque ou Aristote, mort en 322 avant J.-C. Ce qui importe, ce n'est pas que la personne soit reconnaissable, vivante ou morte. C'est ce que nous pouvons apprendre d'elle.

Ma phrase « Je cite des personnes décédées » fait désormais partie de mon explication standard avant de citer quelqu'un qui est décédé et dont le nom n'est peut-être pas connu. Voici six de mes citations préférées que j'ai utilisées dans des discours sur le service client et l'expérience client :

  • Léonard de Vinci a dit : « La simplicité est le summum de la sophistication. » Les entreprises avec lesquelles il est facile de faire affaire l'emporteront sur leurs concurrents qui offrent des expériences compliquées, fastidieuses et peu pratiques.
  • Aldo Gucci a dit : « On se souvient longtemps de la qualité après avoir oublié le prix. » Notre étude sur le service client montre que les gens sont prêts à payer plus pour une expérience de qualité.
  • Zig Ziglar a dit : « Vous pouvez avoir tout ce que vous voulez dans la vie, si vous aidez les autres à obtenir ce qu'ils veulent. » Aidez vos clients à obtenir ce qu'ils veulent, et pas toujours ce que vous voulez leur vendre, et ils vous le rendront en vous accordant leur confiance.
  • Le 16e président des États-Unis, Abraham Lincoln, a déclaré : « Donnez-moi six heures pour abattre un arbre, et je passerai les quatre premières à affûter ma hache. » Il y a plusieurs façons d'interpréter cette citation. Je retiendrai l'importance de la préparation. Lorsque vous avez une réunion importante, vos clients méritent que vous donniez le meilleur de vous-même. Prenez le temps de vous préparer !
  • Sam Walton, fondateur de Walmart, a déclaré : « Il n'y a qu'un seul patron. Le client. Et il peut licencier tout le monde dans l'entreprise, du président au dernier employé, simplement en dépensant son argent ailleurs. » Gardez cela à l'esprit chaque fois que vous interagissez avec un client.
  • Tony Hsieh, fondateur de Zappos, a déclaré : « Le service client ne devrait pas être un département, mais l'ensemble de l'entreprise. »
  • Maya Angelou, militante des droits civiques est souvent mentionné pour avoir déclaré : « Au bout du compte, les gens oublieront ce que vous avez dit ou fait, mais ils n’oublieront jamais comment vous les avez fait se sentir. »
  • René Levesque, premier ministre du Québec a dit : « ll faut cesser de s’excuser d’être chez nous. »  Monsieur Lévesque voulait dire que les Québécois ne devraient plus avoir honte ou se sentir coupables d’affirmer leur identité, leur langue, leur culture et leur droit de décider pour eux-mêmes, chez eux, au Québec.

J'ai cité de nombreux grands esprits du passé, certains très connus, d'autres moins. Leurs paroles peuvent être puissantes, instructives et inspirantes. Mais peu importe qui les a prononcées, il faut toujours rendre à César ce qui appartient à César. Pourquoi ? Parce que c'est la bonne chose à faire, et comme l'a si bien dit Martin Luther King Jr. : « Il est toujours temps de faire ce qui est juste. »

Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici.

Pour en savoir plus sur les conférences de Mario sur le service client, l'expérience client, la vente et sur ses ateliers de formation au service client, consultez le site www.marioloubier.ca.

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Comment inverser la tendance à la baisse de la satisfaction client

Un de nos abonnés nous a demandé : « Comment inverser la tendance à la baisse des taux de satisfaction des clients de notre entreprise ? »

Il est difficile de répondre à cette question sans connaître les spécificités de l'entreprise, les commentaires de ses clients, la durée de la baisse des scores et d'autres détails. Néanmoins, j'ai ressenti le besoin de partager quelque chose qui pourrait aider. J'ai dressé une liste de trois « choses à faire » que toute entreprise devrait utiliser pour découvrir les causes d'une tendance à la baisse.

En notant mes idées, je me suis rendu compte que cette liste pouvait également être utilisée pour déterminer ce qui fait augmenter la satisfaction des clients. Après tout, ne voulez-vous pas savoir pourquoi les clients sont satisfaits, et faire ensuite plus de la même chose ? Pensez-y en lisant ma courte liste. Dans cette optique, nous allons nous concentrer sur la question de la baisse de la satisfaction des clients.

Ma première réponse tient en trois mots : Trouvez les points de friction !

Il y a souvent des moments spécifiques dans le parcours du client qui entraînent une baisse de satisfaction. Je les appelle les points de friction. Nous voulons les éliminer ou du moins les atténuer. Alors, comment trouver ces moments ? Trois idées :

  1. Acheteur mystère de votre entreprise. Si vous voulez savoir ce que vivent les clients, devenez un client de votre propre entreprise. Découvrez ce que vivent les clients pendant les périodes de pointe, combien de temps ils doivent attendre en ligne, combien de temps il faut à quelqu'un pour répondre à un e-mail, etc.
  1. Demandez à vos clients. Obtenez des commentaires par le biais de sondages et d'une communication directe. Lorsque vous entendez parler d'une plainte, faites un suivi direct avec le client pour en savoir plus. Ne supposez pas qu'il s'agit d'une situation ponctuelle. Si cela arrive à un client, cela pourrait arriver à beaucoup d'autres.
  1. Demandez à vos employés. Les personnes qui travaillent en première ligne, c'est-à-dire l'équipe du service client, les commerciaux et toute autre personne qui interagit directement avec les clients, entendent les commentaires des clients, qu'ils soient positifs ou négatifs. Discutez régulièrement avec les personnes en première ligne pour savoir ce qu'elles entendent.

Apprendre ce que les clients vivent directement et avoir des conversations avec les clients et les employés est très différent de la lecture d'un rapport. Il n'y a rien de mal à lire un rapport, et je le recommande également, mais pourquoi ne pas faire les deux ? Et une fois que vous avez les informations, ne vous contentez pas d'en parler. Faites quelque chose. Trouvez où se trouve le problème. Découvrez ce qui rend les clients mécontents. Changez ce qui doit l'être. Ensuite, observez une tendance à la baisse des plaintes et commencez à récolter les fruits de l'augmentation de la satisfaction des clients.

 

Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici.

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Votre appel (N’) est (PAS) très important pour nous

 

Texte de Mario Loubier

Une entreprise fait une déclaration ou une promesse, et nous sommes déçus. Pour vous donner une idée de ce que c'est, voici cinq phrases courantes en matière de service et d'expérience client, et je parie que la plupart d'entre vous en ont vécu au moins une, sinon toutes :

  1. « Votre appel est très important pour nous » - Lorsque vous appelez le service client et que vous entendez ce message enregistré, vous avez un instant d'espoir. Peut-être que mon appel est important pour eux, et qu'ils répondront rapidement... mais ce n'est pas le cas.
  1. « Nous apprécions vos commentaires » - Certaines entreprises insistent lourdement pour que vous répondiez à leurs enquêtes afin d'obtenir des commentaires, en pensant que vos suggestions et commentaires aideront les futurs clients. Le problème est que peu d'entreprises tiennent compte des commentaires et que de nombreux clients se demandent si leur voix est jamais entendue.
  1. « Nous offrons un service client 24h/24 et 7j/7 » - Ils peuvent avoir un service client 24h/24 et 7j/7, mais ce n'est pas un service en direct. Il est assisté par l'IA. S'il y a un problème compliqué ou personnel, l'IA n'est pas toujours la solution. Si une entreprise propose un service client 24h/24 et 7j/7, elle doit en expliquer les implications. Il n'y a rien de mal à dire la vérité sur l'assistance en dehors des heures de bureau. Et la bonne nouvelle, c'est que la version actuelle de l'IA est bien meilleure qu'il y a seulement un an ou deux. Ainsi, pour la plupart des problèmes, l'assistance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, peut fonctionner. Néanmoins, ne cachez pas que l'assistance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, peut inclure le fait de « parler » à un robot.
  1. Garantie de remboursement - L'objectif d'une garantie de remboursement est d'instaurer la confiance. L'offre doit être assortie de conditions, sinon certains clients mal intentionnés en abuseront, ce qui finira par la ruiner pour les autres clients. Il doit y avoir des « conditions raisonnables », c'est-à-dire une offre que le client peut comprendre et à laquelle il peut s'attendre. Par exemple, L.L. Bean offrait une garantie de satisfaction à vie. Mais en 2018, la marque a annoncé une nouvelle politique en raison de l'abus de sa générosité par certains clients. D'ailleurs, les clients honnêtes et équitables n'ont pas contesté cette décision ou ne s'en sont pas inquiétés, car elle restait conforme à l'intention de la garantie.
  1. Offres d'essai gratuit - De nombreux « essais gratuits » nécessitent une carte de crédit et se transforment automatiquement en abonnement payant. Oui, ils sont gratuits. Mais si vous ne faites pas attention, vous manquerez la fin de l'essai gratuit et serez automatiquement converti en abonné payant.

 

 

Le premier exemple que nous venons de citer était la phrase que nous entendons souvent lorsque nous appelons le service client : « Votre appel est très important pour nous ».

Lorsque nous l'entendons, nous espérons que c'est vrai. Nous espérons que cela signifie que l'entreprise va respecter notre temps, que quelqu'un va répondre rapidement à l'appel (au lieu de nous mettre en attente pendant un temps déraisonnable), et que l'agent à qui nous parlons aura les connaissances et les compétences nécessaires pour répondre à notre question ou résoudre notre plainte, et que nous n'aurons pas à répéter notre histoire encore et encore.

Dans une étude sur le service client et l'expérience client, un certain nombre de questions ont été posées sur les entreprises qui transmettent le message « Votre appel est très important pour nous ». Les réponses vous feront sourire, voire rire. Nous partageons certaines de ces conclusions tirées des enquêtes de l'année précédente. Voici les dernières, avec quelques nouvelles.

  • Nettoyer les toilettes : Près de quatre clients sur dix (39 %) disent qu'ils préféreraient nettoyer des toilettes plutôt que d'appeler le service client. (C'est dégoûtant !)
  • Un traitement de canal, c'est mieux que ça : Un tiers des clients nord-américains (34 %) préféreraient aller chez le dentiste plutôt que d'appeler le service client. (C'est douloureux !)
  • Dîner avec la belle-famille : La moitié des clients (53 %) disent qu'ils préféreraient dîner avec leur belle-famille plutôt que d'appeler le service client. (Ça aussi, ça pourrait être douloureux !)
  • Glossophobie (peur de parler en public) : même si parler en public est l'une des plus grandes peurs, souvent devant la mort, un client sur quatre (26 %) préférerait parler devant un public de 1 000 personnes plutôt que d'appeler le service client. (Oups, ça fait peur !)

Mais sérieusement... aussi drôles que soient certaines de ces conclusions, elles sont en partie vraies. Considérons quelques autres conclusions du rapport de cette année :

  • La moitié des clients nord-américains (51 %) déclarent que lorsqu'ils appellent le service client pour poser une question ou résoudre un problème, l'entreprise ne valorise pas leur temps.
  • Et en parlant de respect du temps, plus de la moitié des clients que nous avons interrogés (55 %) déclarent avoir cessé de faire affaire avec une entreprise ou une marque parce qu'ils ont été mis en attente trop longtemps.
  • Six clients sur dix (63 %) déclarent avoir cessé de faire affaire avec une entreprise en raison de l'incapacité à entrer en contact avec un membre du service client.

Cela peut sembler négatif, mais en réalité, ces informations me donnent de l'espoir pour les entreprises qui font les choses correctement. Les résultats les plus sérieux indiquent que plus de la moitié des clients sont prêts à changer d'entreprise, et si vous faites les choses correctement, ils vous choisiront, espérons-le.

Que votre entreprise dispose de quelques employés dévoués pour assister vos clients ou d'un grand centre de contact, ces informations et les opportunités que nous en tirons s'appliquent à vous. Vos clients méritent attention et respect. Ne leur donnez pas l'impression que leur appel N'EST PAS très important pour vous !

Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici.

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Pourquoi l'expérience des clients a plus de valeur que le prix

 

Texte de Mario Loubier

 

L’expérience client est devenue un facteur essentiel qui dépasse souvent l’importance du prix dans les décisions d’achat. Les consommateurs d'aujourd'hui recherchent bien plus qu'un produit abordable; ils souhaitent vivre une expérience positive et mémorable à chaque interaction avec une marque. Voici pourquoi l’expérience client est devenue si cruciale. Tout d'abord, une expérience client exceptionnelle crée une relation émotionnelle avec la marque.

Les clients qui se sentent valorisés et écoutés sont plus susceptibles de rester fidèles, même si le coût est plus élevé. Une étude de PwC a montré que les clients sont prêts à payer jusqu'à 16 % de plus pour un produit ou service s'ils vivent une expérience positive. Ensuite, une expérience client de qualité peut transformer les clients en ambassadeurs de la marque. Lorsqu'ils ont vécu une expérience remarquable, ils partagent souvent cette expérience avec leurs proches et en ligne, ce qui génère de la publicité gratuite et attire de nouveaux clients.

Enfin, une bonne expérience client réduit les coûts d’acquisition et de rétention. Les entreprises investissent moins dans la publicité et bénéficient d’un taux de rétention client plus élevé, réduisant ainsi les coûts associés à la recherche de nouveaux clients. 

Pour approfondir ce sujet, Mario Loubier présente une vidéo pour explorer comment une entreprise a investi dans l’amélioration de son service client au lieu de réduire ses prix, et comment cela a influencé sa croissance et sa réputation.

Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici.

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Le Dollar Commodité Club

 

Texte de Mario Loubier

 

Je viens de recevoir un courriel du Dollar Shave Club. Je suis membre (c'est-à-dire client) de ce « club » depuis plus de 10 ans. J'ai rejoint le club après avoir regardé leur vidéo YouTube irrévérencieuse, classée R (pour le langage), qui est devenu viral. Le concept est simple. Il s'agit de payer une petite somme mensuelle et de recevoir de nouvelles lames de rasoir dans sa boîte aux lettres. Le membre n'a plus jamais à s'inquiéter d'être à court de lames de rasoir neuves.

J'ai joint le club. Pendant des années, j'ai reçu chaque mois un paquet de quatre lames. Je ne me suis jamais inquiété de savoir si elles allaient arriver - elles sont toujours arrivées. C'était tellement pratique, et c'est la raison de cet article.

Le Dollar Shave Club ne vend pas de meilleures lames. Il vend une meilleure expérience.

J'ai déjà écrit sur Dollar Shave Club et la commodité. Il n'y a rien de nouveau là-dedans, mais ce que je veux partager, c'est l'objet du courriel. Il se lisait comme suit : « More like Dollar Convenience Club » :

Plutôt Dollar Commodité Club

Les lames de rasoir n'ont rien de spécial, mais ce qui fait la particularité de Dollar Shave Club, c'est son modèle d'expérience client, qui est axé sur la commodité. Lorsque le club a commencé à vendre des lames de rasoir en 2012, le modèle d'abonnement n'était pas aussi populaire qu'il l'est aujourd'hui. Le mot « abonnement » était lié aux journaux et aux magazines. Aujourd'hui, presque toutes les entreprises peuvent proposer leur propre version d'un modèle d'abonnement.

Revenons donc au Dollar Shave Club. Ce que j'aime, c'est la façon dont ils promeuvent la commodité autant, sinon plus, que les lames de rasoir et autres « besoins de la salle de bain » - ce sont leurs mots, pas les miens !

Bien qu'il s'appelle toujours Dollar Shave Club, l'inflation a entraîné une hausse des prix. Pas de quoi s'inquiéter. Les clients continuent à acheter chez eux. Pourquoi ?

1. La commodité : C'est la principale raison de leur existence.

2. Des produits de qualité : Si les lames n'étaient pas bonnes, cela n'aurait pas d'importance qu'ils s'appellent le « Club de rasage à moins d'un dollar ». La qualité est importante pour eux.

3. Le prix : Même si les gens sont prêts à payer plus pour la commodité, ils ont choisi d'aller dans la direction opposée et de proposer un prix bas qui est presque aussi convaincant que l'expérience de la commodité.

4. Cohérence et fiabilité : Les clients savent exactement à quoi s'attendre et quand s'y attendre. Le calendrier prévisible et la qualité constante créent la confiance dans la marque.

5. Amusement : C'est un bonus, mais qui n'aime pas un peu d'amusement ? Cette forme d'amusement n'est peut-être pas adaptée à tout le monde, mais elle l'est pour certaines entreprises. Les publicités du Dollar Shave Club sont drôles, ce qui lui permet de se démarquer sur un marché encombré.

Le Dollar Shave Club ne vend pas de meilleures lames. Il vend une meilleure expérience. C'est la leçon à retenir de cette journée. Si votre produit fait ce qu'il est censé faire et que vous y ajoutez l'expérience que les clients recherchent - et pour les membres du Dollar Shave Club, il s'agit de la commodité - vous obtenez une combinaison gagnante. Et comme pour le Dollar Shave Club, pensez à promouvoir cette expérience spécifique.

En plus de promouvoir ce que vous vendez, quelle expérience créez-vous et promouvez-vous pour que vos clients vous aiment encore plus ? C'est cette réponse qui fera dire à vos clients : « Je reviendrai ! ».

 

Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici.

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De la Peur à l’Action : Transformer l’Incertitude en Opportunité et Progresser au Quotidien

 

Texte de Mario Loubier

 

Il se brasse tellement de choses au niveau politique et économique depuis quelque temps que ça suscite des réactions vives et parfois du découragement. Depuis plusieurs années, Donald Trump est une figure qui polarise l’opinion publique.  Chacune de ses décisions, de ses déclarations ou de ses actions fait l’objet d’une couverture médiatique intense, souvent amplifiée par les réseaux sociaux et accompagnée d’un flot de critiques et de pessimisme.

 

Et je vous avoue que j’en ai plus qu’assez !

 

Les médias, en quête d’audience, alimentent ce climat en mettant en avant les controverses et les crises, ce qui donne l’impression d’une instabilité permanente. Cette surmédiatisation entraîne une fatigue informationnelle et un sentiment d’impuissance chez de nombreuses personnes, qui finissent par voir le monde sous un prisme négatif. Dans ce contexte où les mauvaises nouvelles et le cynisme semblent omniprésents, comment garder un regard plus constructif sur l’économie et éviter d’être aspiré par la négativité ? Comment distinguer les faits des interprétations et se concentrer sur des solutions plutôt que sur les divisions ?

Voici 5 pistes pour sortir de ce cycle d’anxiété, adopter une perspective plus équilibrée et rester acteur de sa réalité.

 

Cessez d’écouter ce et ceux qui vous tirent vers le bas.

Dans un monde où les crises économiques et les incertitudes sont omniprésentes, votre état d'esprit est votre plus grand atout. C'est lui qui détermine votre capacité à rebondir, à saisir les opportunités et à avancer malgré les obstacles. Mais attention : votre mentalité est influencée en permanence par ce que vous écoutez, regardez et les personnes dont vous vous entourez.

Si vous laissez entrer trop de négativité—que ce soit par les médias anxiogènes, les discours fatalistes ou un entourage pessimiste—vous risquez d'absorber ces croyances limitantes. À force d’être exposé à ces pensées, vous commencerez à douter, à hésiter et à perdre votre motivation. Ne laissez pas la peur des autres devenir la vôtre.

Il est donc essentiel de choisir avec soin ce qui nourrit votre esprit. Entourez-vous de personnes inspirantes, ambitieuses, qui voient des opportunités là où d’autres ne voient que des blocages. Trouvez des mentors, suivez des entrepreneurs et des leaders qui diffusent une énergie positive et partagent des stratégies concrètes pour avancer, même en période difficile.

Apprenez à filtrer les critiques, en ne retenant que celles qui peuvent réellement vous aider à progresser. Plus vous alimentez votre esprit avec des pensées constructives et des influences stimulantes, plus vous resterez concentré sur vos objectifs et avancerez avec confiance.

Comment y parvenir ?

Limitez votre exposition aux médias anxiogènes : privilégiez les sources d’information qui apportent des solutions plutôt que du stress.
Sélectionnez soigneusement votre entourage : passez plus de temps avec des personnes qui vous motivent et vous tirent vers le haut.
Évitez les discussions négatives inutiles : ne vous laissez pas entraîner dans des cercles de plaintes et de défaitisme.
Reprogrammez votre mentalité : remplacez les pensées limitantes par des affirmations positives et concentrez-vous sur les opportunités.
Consommez du contenu enrichissant : lisez des livres inspirants, écoutez des podcasts motivants, suivez des formations pour continuer à évoluer.

 

Cherchez des occasions là où d’autres voient des problèmes

En période de crise, beaucoup se laissent submerger par l’incertitude et la peur. Pourtant, l’histoire le prouve : les plus grands succès naissent souvent dans les périodes les plus troublées. La clé ? Développer un état d’esprit d’opportuniste, capable de voir des possibilités là où d’autres ne perçoivent que des obstacles.

Les marchés en crise ne disparaissent pas, ils évoluent. Ce qui fonctionnait hier peut être obsolète aujourd’hui, mais de nouvelles tendances émergent constamment. Ceux qui s’en sortent ne sont pas nécessairement les plus puissants, mais les plus agiles. Restez à l’affût des évolutions, observez les comportements des clients et adaptez votre offre en conséquence.

Regardez aussi ce que font les gagnants. Qui réussit malgré la conjoncture ? Quels ajustements ont-ils faits ? Comment pouvez-vous vous en inspirer et l’appliquer à votre activité ? Loin d’imiter aveuglément, il s’agit d’analyser, comprendre et adapter.

Dans un environnement incertain, l’innovation devient une nécessité. Expérimentez de nouvelles approches : modifiez vos offres, testez de nouveaux canaux de vente, explorez des collaborations inédites. N'ayez pas peur de sortir des sentiers battus et d'essayer ce que d'autres n'osent pas.

Enfin, adoptez un changement de perspective : chaque problème rencontré par un client est une opportunité pour vous. Si un besoin ou une frustration existe, c'est qu'une solution peut être apportée. Soyez celui qui propose cette solution, et vous vous démarquerez instantanément.

En 2008, au plus fort de la crise financière mondiale, Brian Chesky et ses associés se retrouvent sans argent et incapables de payer leur loyer. Le marché de l'immobilier est en chute libre, et l'idée de louer des chambres chez l’habitant semble loin d’être une priorité pour les consommateurs.

Pourtant, plutôt que de voir cette crise comme un frein, ils y ont vu une opportunité. Ils ont identifié un besoin émergent : avec la crise, les gens cherchent à réduire leurs coûts de voyage et, de l’autre côté, de nombreux propriétaires ont besoin de revenus supplémentaires pour boucler leurs fins de mois. Airbnb est ainsi devenu la plateforme idéale pour connecter ces deux besoins.

Au lieu d’abandonner face aux difficultés, ils ont fait preuve d'agilité et ont modifié leur approche. D'abord, ils ont testé leur concept en louant leur propre appartement à des visiteurs de passage. Ensuite, ils ont trouvé une façon originale de financer leur projet : ils ont vendu des boîtes de céréales personnalisées lors de la campagne présidentielle américaine de 2008, récoltant ainsi 30 000 $.

Grâce à cette capacité d’adaptation et à leur mentalité d’opportunistes, ils ont réussi à transformer un contexte de crise en l’une des plus grandes réussites entrepreneuriales du XXIe siècle. Aujourd’hui, Airbnb est une entreprise qui pèse des milliards de dollars et qui a révolutionné l’industrie du tourisme.

 

Portez votre attention uniquement sur les choses sur lesquelles vous avez du contrôle.

Dans un monde rempli d’incertitudes, il est facile de se sentir dépassé par des événements qui échappent à notre contrôle. L’économie fluctue, les décisions politiques évoluent, l’opinion des autres change, et des imprévus surgissent sans prévenir. Nous avons souvent tendance à nous inquiéter de ces éléments, à les ressasser, à leur donner du pouvoir sur nous. Pourtant, cette habitude ne fait que nourrir l’anxiété et la frustration.

Si vous observez les personnes qui réussissent, celles qui avancent malgré les tempêtes, vous remarquerez qu’elles ont toutes un point commun : elles concentrent leur énergie uniquement sur ce qu’elles peuvent influencer. Elles ne perdent pas de temps à se plaindre de la conjoncture, du gouvernement ou de la chance des autres. Elles agissent, ajustent, s’adaptent. Elles comprennent que leur véritable pouvoir réside dans leur capacité à contrôler leur réaction face aux événements.

La différence entre subir et avancer réside dans la manière dont nous utilisons notre attention. Plutôt que de gaspiller son énergie sur des éléments hors de portée, pourquoi ne pas l’investir dans ce qui peut vraiment faire une différence ? Vous ne pouvez pas influencer l’état du marché, mais vous pouvez affiner votre stratégie. Vous ne pouvez pas empêcher les critiques, mais vous pouvez apprendre à ne pas les laisser vous atteindre. Vous ne pouvez pas contrôler l’avenir, mais vous pouvez vous y préparer.

En orientant votre attention vers ce que vous pouvez changer, vous retrouvez un sentiment de pouvoir et de sérénité. Plus vous agissez sur les éléments à votre portée, plus vous réduisez l’impact du reste sur votre vie. Moins de stress, plus d’impact.

l existe dans chaque vie une zone d’influence, un espace où nos décisions et nos actions ont un réel impact. Plutôt que de gaspiller de l’énergie sur ce qui échappe à notre contrôle, nous pouvons choisir d’agir sur ces leviers puissants. La première chose sur laquelle nous avons du pouvoir, c’est notre mentalité : la façon dont nous percevons une situation détermine notre capacité à y faire face. En adoptant une vision axée sur les solutions, nous pouvons transformer chaque obstacle en une opportunité de croissance. Ensuite, viennent nos actions, ces gestes quotidiens qui façonnent notre avenir. Chaque jour, nous avons le choix d’avancer, d’apprendre et de progresser. Mais rien de tout cela ne porte ses fruits sans discipline et constance, qui sont entièrement entre nos mains. Ce ne sont pas les circonstances qui dictent notre engagement, mais notre propre volonté de persévérer. Face aux défis, nous avons aussi le pouvoir de choisir notre réaction. Les événements extérieurs sont souvent hors de notre portée, mais notre manière de les interpréter et d’y répondre dépend uniquement de nous. Enfin, notre entourage joue un rôle fondamental : si nous ne pouvons pas changer les autres, nous avons la liberté de nous entourer de personnes qui nous inspirent, nous motivent et nous poussent à nous dépasser. En maîtrisant ces éléments, nous reprenons pleinement le contrôle de notre trajectoire et transformons notre vie avec intention et détermination.

 

Améliorez-vous de seulement 1% par jour.

Une amélioration de 1% par jour ne représente presque rien dans l’instant. Mais cumulée sur un an, elle produit une croissance exponentielle. Si vous vous améliorez de 1% chaque jour pendant un an, vous serez 37 fois meilleur qu’au début. En revanche, si vous vous détériorez de 1% chaque jour, vous finirez proche de zéro.  C’est le principe des effets cumulés : ce que vous faites quotidiennement a plus d’impact que ce que vous faites une seule fois avec intensité. Comme une goutte d’eau qui finit par façonner la pierre, les petites actions répétées créent de grands changements.

Comment appliquer ce principe au quotidien ?

Dans votre travail : Au lieu de chercher une révolution, posez-vous la question : Comment puis-je être juste un peu plus efficace aujourd’hui qu’hier ? Améliorez votre communication, affinez votre technique de vente, optimisez votre gestion du temps.

Dans votre développement personnel : Lisez 10 pages d’un livre inspirant, écoutez un podcast enrichissant, pratiquez un exercice de réflexion. Un petit effort chaque jour construit une grande expertise sur le long terme.

Dans votre discipline : Si vous voulez développer une habitude (sport, écriture, organisation…), commencez par une action minuscule. Si vous voulez courir, commencez par 5 minutes. Si vous voulez lire plus, commencez par une seule page. L’important est la régularité.

Dans votre mindset : Remplacez chaque pensée négative par une pensée constructive. Cultivez la gratitude. Travaillez votre patience et votre résilience. Une petite amélioration mentale chaque jour renforce votre force intérieure.

L’Incroyable Transformation de l’Équipe Britannique de Cyclisme

Pendant plus d’un siècle, l’équipe britannique de cyclisme n’avait rien d’exceptionnel. Médiocre sur la scène internationale, elle n’avait décroché qu’une seule médaille d’or aux Jeux Olympiques en plus de cent ans. Son niveau était si bas que certains fabricants de vélos refusaient même de leur vendre du matériel, de peur que cela nuise à leur réputation. Loin d’être considérée comme une menace, l’équipe évoluait dans l’ombre des grandes nations du cyclisme.

Puis, en 2003, un homme est venu bouleverser cet état de fait. Dave Brailsford, nommé directeur de la performance, apportait avec lui une approche radicalement différente. Il ne promettait pas une révolution immédiate ni un bouleversement spectaculaire, mais s’appuyait sur un concept aussi simple que puissant : la théorie des gains marginaux. Selon lui, si l’on améliore chaque élément de la performance de seulement 1%, ces petits ajustements, accumulés au fil du temps, finiraient par générer un impact colossal.  Plutôt que de rechercher un changement brutal, Brailsford a mis en place une série d’optimisations infimes mais constantes. Il a commencé par des ajustements classiques : réduction du poids des vélos, amélioration de l’alimentation des coureurs, perfectionnement des routines d’entraînement et optimisation des postures pour réduire la résistance au vent. Des améliorations modestes, mais qui mises bout à bout commençaient déjà à faire la différence.

Mais ce qui a réellement transformé l’équipe britannique, c’est que Brailsford ne s’est pas arrêté aux aspects techniques évidents. Il a cherché à optimiser chaque détail, même les plus inattendus, dans une approche globale de la performance. Chaque aspect de la vie des athlètes a été analysé et ajusté, dans le but de leur faire gagner un avantage, aussi minime soit-il.

L’équipe a ainsi introduit des pratiques inhabituelles mais incroyablement efficaces. Les cyclistes ont testé différents types de matelas et d’oreillers afin de déterminer ceux qui leur assuraient le meilleur sommeil et donc une meilleure récupération. Ils ont appris à se laver les mains de manière spécifique, afin de minimiser le risque de maladie et d’infections, qui pouvaient altérer leur performance en compétition. L’intérieur du camion de l’équipe a été peint en blanc pour repérer et éliminer plus facilement les particules de poussière susceptibles d’affecter le bon fonctionnement des vélos. Enfin, des ventilateurs industriels ont été utilisés pour accélérer la récupération musculaire après les courses.

Les effets de ces petites améliorations cumulées ne se sont pas fait ressentir immédiatement. Mais, au fil des années, elles ont commencé à produire des résultats impressionnants. En 2008, aux Jeux Olympiques de Pékin, l’équipe britannique de cyclisme a remporté 7 des 10 médailles d’or en cyclisme sur piste, un exploit inimaginable quelques années plus tôt. En 2012, aux Jeux Olympiques de Londres, elle a renouvelé son exploit avec 7 nouvelles médailles d’or, consolidant sa place de leader mondial.

Mais la domination ne s’est pas arrêtée là. Entre 2012 et 2017, les coureurs britanniques ont remporté 5 des 6 derniers Tours de France, une performance exceptionnelle qui a confirmé que cette approche méthodique de l’amélioration continue pouvait transformer radicalement une équipe.  En quelques années seulement, l’équipe britannique de cyclisme est passée du statut d’anonyme à celui de référence mondiale, prouvant que le secret du succès ne réside pas nécessairement dans un grand changement soudain, mais bien dans l’accumulation de petites améliorations quotidiennes.

L’histoire de l’équipe britannique de cyclisme est une démonstration éclatante du pouvoir des petits ajustements progressifs. Brailsford et son équipe ont prouvé que les grands résultats ne viennent pas d’un seul coup, mais de l’application rigoureuse de petites améliorations, jour après jour.

Que ce soit dans le sport, les affaires ou la vie personnelle, le principe reste le même : si vous vous améliorez de seulement 1% par jour, ces efforts accumulés finissent par produire un effet exponentiel. Ce ne sont pas les transformations radicales qui font la différence sur le long terme, mais les petits gestes répétés avec constance et discipline.

 

Capitalisez le plus que vous le pouvez sur la constance et l’amélioration de l’expérience client.

Dans un monde en perpétuel changement, où les crises économiques et les bouleversements du marché peuvent frapper à tout moment, les entreprises qui prospèrent ne sont pas nécessairement les plus grandes ni les moins chères, mais celles qui savent offrir une expérience client exceptionnelle et constante. En période d’incertitude, les consommateurs deviennent plus exigeants, plus méfiants et moins enclins à prendre des risques. Ils recherchent avant tout des marques en qui ils peuvent avoir confiance, des entreprises qui leur garantissent une expérience stable et de qualité, même en période trouble.

Lorsqu’une crise survient – qu’elle soit économique, technologique ou sociale – les habitudes des consommateurs changent. L’anxiété et le doute les poussent à se tourner vers des entreprises qui leur offrent une garantie de stabilité. Un client qui vit une expérience positive, fluide et prévisible avec une marque sera bien plus enclin à lui rester fidèle, même si d’autres alternatives apparaissent.  Prenons l’exemple de McDonald’s. Pendant les récessions ou les crises sanitaires, la chaîne de restauration rapide continue de prospérer alors que d’autres restaurants ferment. Pourquoi ? Parce que les clients savent exactement ce qu’ils vont vivre à chaque passage. Ils connaissent le goût des produits, la rapidité du service, et surtout, ils n’ont pas à craindre une mauvaise surprise. Cette constance crée une relation de confiance qui surpasse les turbulences du marché. À l’inverse, une entreprise qui oscille entre un service excellent un jour et médiocre le lendemain envoie un message négatif à ses clients. L’incertitude fait fuir, alors que la régularité rassure.

Dans des périodes de crise ou de mutation, les consommateurs ne se contentent plus d’acheter un produit ou un service. Ils cherchent une expérience rassurante, agréable et efficace. Ceux qui savent offrir une expérience fluide, personnalisée et mémorable ne subissent pas les crises, ils en profitent pour se différencier.  À l’inverse, de nombreuses entreprises qui ont négligé l’expérience client ont perdu des clients durablement, car en temps de crise, les consommateurs sont moins tolérants aux erreurs. Ils vont naturellement vers les marques qui leur facilitent la vie, qui offrent du confort et qui les traitent avec considération.

Les entreprises qui résistent aux crises ne sont pas celles qui se contentent de survivre, mais celles qui renforcent leur relation avec leurs clients grâce à une constance irréprochable et une expérience de qualité. En période de changement, les consommateurs ne cherchent pas seulement un bon prix, ils cherchent une marque qui leur apporte stabilité, fiabilité et confort. Ceux qui comprennent cela transforment les défis en opportunités, fidélisent durablement leurs clients et se démarquent de la concurrence. En affaires, et plus encore en temps de crise, la meilleure stratégie n’est pas de baisser les prix ou de couper les coûts, mais d’investir dans l’expérience client et de garantir une constance sans faille. C’est ainsi que l’on bâtit une marque forte et pérenne.

 

 

 

Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici.

Pour en savoir plus sur les conférences de Mario sur le service client, l'expérience client, la vente et sur ses ateliers de formation au service client, consultez le site www.marioloubier.ca.

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Quel est l'ennemi de l’expérience client ?

 

J'ai récemment eu la chance de passer du temps avec un client pour qui j’ai beaucoup de respect.  Il a créé, développé et vendu de nombreuses entreprises. Je lui ai demandé : « Quelle perle de sagesse pouvez-vous me dire qui vous a donné le succès que vous avez ? »

Il a donné une réponse incroyable : « L'ennemi de l’expérience client, c'est l'orgueil. »

Alors qu'il expliquait ce qu'il voulait dire par cette déclaration profonde, j'ai su que j'écrirais et parlerais de quelque chose.

Si vous avez suivi mon travail, vous savez que l'un de mes concepts préférés est que le client n’a pas toujours raison.   Utilisons cela comme point de départ pour comprendre comment l'orgueil peut être l'ennemi du service client.

Lorsque un patron ou une patronne nous enseigne (ou nous dit) que le client a toujours raison, et qu'un jour un client fait une déclaration qui n'est pas juste ou exacte, nous sommes en conflit. Ou peut-être que le client est argumentatif. On nous a appris et dit - peut-être même ordonné - de traiter ce client comme s'il avait raison. Mais ce n'est pas le cas. Par exemple, que se passe-t-il si vous avez une politique de retour de 30 jours et que le client vient rendre l'article au 60e jour, en insistant sur le fait qu'on lui a dit que le magasin avait une politique de retour de 90 jours ? Vous voyez le conflit ? Ils ont clairement tort, et ce conflit est le moment où l'orgueil entre en jeu et fait obstacle à un bon service client.

Pour certains, il est difficile de mettre leur fierté de côté et de faire preuve d'empathie et de sympathie à l'égard du point de vue erroné du client. Même si nous ne disons pas directement au client qu'il a tort, nous disons quelque chose de combatif ou d'argumentatif, même si nous le disons gentiment. Lorsque la fierté nous gêne, nous pouvons nous retrouver à penser :

  • « J'en sais plus que ce client. »
  • « Il est clair qu'il ne comprend pas comment notre système fonctionne. »
  • « S'ils écoutaient la raison, ils se rendraient compte qu'ils ont tort. »

Ce genre de pensées est le signe que notre fierté nous empêche de servir nos clients au plus haut niveau. Au lieu de cela, réfléchissez à ceci :

  • Écoutez sans interrompre, même si vous savez qu'ils ont tort.
  • Lorsque vous finissez par parler, choisissez les bons mots pour éviter d'aggraver la situation.
  • Faites preuve d'empathie et reconnaissez leur frustration ou leur inquiétude.
  • Concentrez-vous sur la recherche d'une solution plutôt que sur la preuve de qui a raison.

N'oubliez pas que le but n'est pas de gagner une dispute. C'est de gagner le client. (Un autre concept que je prêche depuis des années.) Lorsque nous laissons de côté notre orgueil et que nous nous concentrons sur l'aide à apporter, nous obtenons de meilleurs résultats pour toutes les personnes concernées. Ainsi, la prochaine fois que vous vous retrouverez dans une situation où vous savez que le client a tort, demandez-vous : « Qu'est-ce qui est le plus important, avoir raison ou être utile ? » La réponse vous guidera vers un meilleur service client. Ne laissez pas votre fierté vous empêcher de fournir un bon service client !

 

 

Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici.

Pour en savoir plus sur les conférences de Mario sur le service client, l'expérience client, la vente et sur ses ateliers de formation au service client, consultez le site www.marioloubier.ca.

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Hospitalité déraisonnable

Au Canada nous sommes une économie de service. En 2017, les services représentaient 71 % du produit intérieur brut (PIB) du Canada.  À l'échelle mondiale, c'est plus des deux tiers, ce qui signifie que statistiquement parlant, si vous lisez ceci, vous et moi faisons la même chose pour gagner notre vie. Nous vendons peut-être des produits différents, mais nous sommes tous dans le secteur des services. Et je crois que si vous faites cela dans une optique d'hospitalité, vous aurez plus de succès.

Will Guidara partage dans son livre Unreasonable Hospitality son expérience en tant que restaurateur et ancien propriétaire du célèbre restaurant Eleven Madison Park, élu meilleur restaurant du monde en 2017. Ce livre est un véritable guide sur l’art de l’accueil et de l’expérience client, applicable à tous les domaines professionnels.

Le service et l'hospitalité ne sont pas la même chose. Le service, c'est ce que vous faites. Dans la plupart des cas c’est de donner au client ce qu’il désire.  L'hospitalité, c'est ce que vous faites pour que les gens se sentent bien. Lorsque vous voyez cette émotion apparaitre dans le visage de quelqu’un vous reconnaissez tout de suite à quel point il est gratifiant et noble de faire preuve de gentillesse envers les autres. Peu importe ce que vous servez, ce que vous vendez, la façon dont vous faites ressentir aux gens sera ce dont ils se souviendront le plus.

L'hospitalité, c'est ce que vous faites pour que les gens se sentent bien.

Maintenant, pourquoi l'hospitalité déraisonnable ? Eh bien, vous regardez à travers les disciplines, que ce soit les directeurs, les athlètes, les designers ou les entrepreneurs, les plus performants sont implacables pour donner vie à la meilleure version d'eux-mêmes ou de leur produit. Ils sont déraisonnables dans leur quête. L'hospitalité déraisonnable signifie vraiment faire le choix d'être déraisonnable dans la façon dont vous faites ressentir les gens, car vous êtes le produit que vous vendez à ces personnes. Peu importe la qualité de votre produit. Peu importe la force de votre marque. Finalement, et ce n'est pas une déclaration subjective, c'est objectif. L'histoire l'a prouvé. Quelqu'un viendra et construira un meilleur produit ou créera une marque plus forte. C'est simplement une question de temps. Le seul avantage concurrentiel qui existe réellement passe par un investissement constant et généreux dans les relations. Parce que les relations prennent beaucoup de temps à se construire et, lorsqu'elles sont construites correctement, la fidélité que vous obtenez met incroyablement longtemps à s'éroder. Et la meilleure façon d'investir dans les relations passe par l'hospitalité.

L'hospitalité déraisonnable se produit lorsque vous pouvez motiver une équipe de personnes à faire trois choses.

Premièrement. Être présent.

Cela signifie se soucier tellement de la personne avec qui on est qu'on cesse de se soucier de tout le reste. Et de nos jours, avec les téléphones portables qui sont des sources de distraction perpétuelle dans nos poches ou avec notre liste de choses à faire qui ne cesse de s'allonger, il peut devenir vraiment difficile de ralentir suffisamment longtemps pour écouter réellement ceux qui nous entourent. Avec l'hospitalité, il faut parfois ralentir pour pouvoir accélérer.

Deuxièmement. Prenez ce que vous faites au sérieux, mais prenez-vous moins au sérieux.

Trop souvent, les personnes travaillant dans le service à la clientèle laissent leurs propres normes les empêcher de donner à leur entourage ce qui leur apporterait le plus de joie. Dès l'instant où vous laissez votre marque vous dire que vous n'avez pas le droit de faire quelque chose qui rendrait heureux l'un de vos principaux partenaires, c'est toute la relation qui est faussée.

Troisièmement. L'hospitalité consiste à faire en sorte que les gens se sentent considérés.

La meilleure façon d'y parvenir est de les traiter non pas comme une marchandise, mais comme des individus uniques. La meilleure forme d'hospitalité n'est pas une taille unique. Les plus grands gestes sont faits sur mesure pour les personnes à qui vous les offrez. Vous leur donnez des histoires qu'ils auront envie de raconter encore et encore, faisant votre marketing à votre place bien mieux que vous ne pourriez jamais le faire vous-même.

Une des anecdotes marquantes du livre Unreasonable Hospitality illustre parfaitement la philosophie de Will Guidara sur l'importance des petites attentions qui créent des moments inoubliables pour les clients.  Un jour, un groupe de touristes d’Espagne dînait au restaurant Eleven Madison Park. En discutant avec eux, un serveur a appris que c’était leur dernier soir à New York et qu’ils n’avaient pas eu le temps de goûter un vrai hot-dog new-yorkais, une expérience qu’ils regrettaient de ne pas avoir vécue.

Plutôt que d’ignorer ce détail, l’équipe du restaurant a immédiatement réagi. Tandis que les clients savouraient leur repas gastronomique, un employé est sorti discrètement acheter des hot-dogs dans un stand de rue. Un peu plus tard, à la grande surprise des convives, les hot-dogs sont arrivés à table, joliment présentés sur un plateau en argent, accompagnés des garnitures et sauces classiques.

Ce geste simple, mais totalement inattendu, a transformé un excellent dîner en une expérience inoubliable. C’était bien plus qu’un repas : c’était un moment de pur plaisir et de connexion humaine, qui incarnait la philosophie d’« hospitalité déraisonnable ».

L’idée clé derrière cette anecdote ? L’excellence du service ne repose pas uniquement sur la qualité des produits ou des installations, mais sur la capacité à écouter et à transformer de petits détails en souvenirs impérissables.

 

Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici.

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Dix mythes commerciaux en Expérience Client (XC) que vous ne devez pas croire

Certains dictons très populaires dans le monde des affaires sont potentiellement préjudiciables à votre organisation. Voici la compilation de dix mythes commerciaux populaires. Ne faites pas l'erreur de les croire !

1. Un client fidèle est un client loyal : Non, il s'agit simplement d'un client fidèle. Vous devez comprendre pourquoi ils reviennent. Peut-être que votre emplacement est plus pratique. Peut-être avez-vous un prix plus bas. Dès qu'un concurrent dispose d'un meilleur emplacement ou d'un prix plus bas, ne vous étonnez pas de voir le client « fidèle » disparaître.

2. Nous voulons des clients satisfaits : *Une étude annuelle sur le service à la clientèle a révélé qu'un client sur quatre (23 %) ne reviendra pas dans une entreprise qui l'a juste satisfait. Satisfaisant, c'est la moyenne. Nous devons faire mieux que cela.

3. Seule les gens de première ligne ont besoin d'une formation au service à la clientèle: Chaque membre d'une organisation est responsable de son rôle dans le service à la clientèle. S'ils ne sont pas en contact direct avec les clients, ils soutiennent quelqu'un qui l'est, ou ils font partie du processus qui a un impact sur le service et l'expérience globale.

4. Les programmes de fidélisation des clients créent des clients fidèles : Les programmes de fidélisation sont généralement axés sur les points, les avantages et les réductions. En réalité, il s'agit de programmes de marketing qui permettent de fidéliser les clients. Nous aimons les clients fidèles, mais il ne faut pas croire que vos clients fidèles sont vraiment loyaux.

5. Tous les clients doivent être traités de la même manière : Tous les clients doivent être traités avec le même respect. Cependant, les clients d'aujourd'hui veulent une expérience personnalisée. Cela signifie une expérience individualisée.

6. La technologie peut remplacer l'interaction humaine: Les entreprises ont essayé, mais cela n'a pas fonctionné. Même Amazon dispose d'une assistance clientèle en direct. Je m'en tiens à ce que j'ai dit il y a quelques années : "La meilleure technologie du monde ne peut pas remplacer l'outil ultime de construction d'une relation entre un client et une entreprise : le contact humain.

7. Un produit de qualité est un gage de réussite : Cela aide, mais ce n'est pas une garantie. Des études ont prouvé que même si vous avez le meilleur produit mais que vous traitez mal le client, il trouvera un autre endroit pour acheter ce que vous vendez, même si le produit n'est pas tout à fait aussi bon. L'inverse est également vrai. Le meilleur service ne fera pas revenir vos clients si le produit ne fait pas ce qu'il est censé faire. Il faut donc combiner un produit et un service de qualité.

8. La formation en expérience client est un événement ponctuel : De nombreuses entreprises intègrent un module de formation au service à la clientèle dans leur parcours d'intégration. C'est un bon début, mais il doit être durable. J'aime à dire: « La formation au service à la clientèle n'est pas quelque chose que l'on fait, c'est quelque chose que l'on fait. C'est quelque chose que l'on fait." Une formation continue et/ou des rappels sont la clé d'une culture axée sur le client réussie.

9. Le service client est ce qui arrive quand l'expérience client échoue: Le service client n'est pas un département. C'est une philosophie qui doit être adoptée par tous les membres de l'entreprise. En revanche, le support client est un département. Ne confondez pas les deux. L'un concerne votre culture. L'autre consiste à traiter les réclamations et à aider les clients à résoudre leurs problèmes ou à répondre à leurs questions.

10. Le client a toujours raison : Nous terminerons par ma préférée. Non, le client n'a PAS toujours raison, mais il est toujours le client. Alors, s'il a tort, laissez-le se tromper avec dignité et respect !

*Juste à nous écrire et il nous fera plaisir de vous fournir les détails : mario@marioloubier.ca

 Mario Loubier est un expert en vente, service client/CX et en Leadership un conférencier/formateur primé et un auteur du livre : Vendre ça se passe ici. Pour en savoir plus sur les conférences de Mario sur le service client, l'expérience client, la vente et sur ses ateliers de formation au service client, consultez le site www.marioloubier.ca. Connectez-vous avec Mario sur LinkedIn.